On connaît tous au moins une personne dans notre entourage (famille, amis, connaissances, collègues de travail … ) qui souffre d’alopécie et il est souvent difficile de savoir quelle attitude adopter face à cela. Doit-on lui dire que nous pensons qu’elle a une alopécie? Ou au contraire plutôt la préserver ? Il est toujours délicat de trouver les bons mots et c’est une question que l’on me pose très souvent, c’est pourquoi j’ai décidé de vous écrire cet article pour vous donner quelques conseils afin d’adopter le bon comportement avec une personne atteinte de cette maladie.
Il existe trois cas de figure différents concernant l’alopécie.
Cas n°1 : la personne de votre entourage a remarqué son alopécie et vous en parle spontanément
Il arrive qu’une personne de votre entourage vous parle spontanément de sa chute de cheveux (que vous aviez parfois déjà remarqué). Dans cette situation, il est important de garder à l’esprit que parler de sa perte de cheveux est souvent douloureux et délicat pour une femme qui pense être concernée par l’alopécie. Si une personne de votre entourage vous dit qu’elle a remarqué qu’elle perdait ses cheveux et est inquiète à cause de cela, je vous conseille de ne pas nier le problème.
Vous pouvez lui répondre que vous vous ne pouvez pas lui dire avec certitude qu’elle présente une chute de cheveux mais que c’est elle qui est la plus à même de savoir quelle densité de cheveux elle avait au départ. Que si elle a un doute, le mieux est de consulter un dermatologue qui pourra peut-être la rassurer et rechercher les causes de sa chute de cheveux. En effet, ce n’est pas notre rôle d’affirmer qu’une personne a une alopécie ou non. Surtout qu’une perte de cheveux peut très bien être temporaire, liée à une carence en Fer ou Vitamine D par exemple.
N’oubliez jamais que toutes les phrases que l’on dit à l’un de nos proches concernant l’alopécie peuvent le marquer et le blesser donc faites attention dans le choix de vos mots. En effet, ces derniers auront peut être un impact sur sa confiance en lui, c’est pourquoi il est important d’en mesurer les conséquences au préalable.
Cas n°2 : la personne n’a pas remarqué son alopécie
Parfois, on remarque l’alopécie d’une personne de notre entourage et celle-ci ne semble pas du tout avoir remarqué sa chute de cheveux. Dans ce cas, je vous déconseille de lui en parler. En effet, si votre proche n’a rien remarqué pour le moment, cela n’apportera rien de lui en parler à part l’inquiéter, lui créer des questionnements voire même des complexes qu’il n’avait pas initialement.
En effet, et notamment si la personne est jeune, il est difficile de se construire et de développer sa confiance en soi en sachant qu’on a une alopécie qui va sans doute évoluer progressivement avec les années.
J’estime qu’il est donc important laisser la personne faire son chemin et qu’elle le découvre par elle-même. Pour ma part, ma mère a remarqué mon alopécie androgénétique quand j’avais 20 ans, âge auquel a ensuite été posé le diagnostic par un dermatologue. A cet âge, je n’avais pourtant rien remarque moi-même. Mais c’est ensuite devenu très vite un complexe sur lequel j’ai focalisé.
Avec le recul aujourd’hui, je me rends compte que j’aurai pu progressivement m’en rendre compte quelques années plus tard et m’économiser 3 ou 4 années de souffrances inutiles.
Cependant, lorsque votre proche remarque qu’il a peut-être une alopécie et qu’il vous en parle un jour, vous devez impérativement le rediriger vers un médecin afin de confirmer ou infirmer ses doutes.
Mais si un jour le diagnostic tombe malgré tout, dites lui qu’il existe des solutions esthétiques (poudre densifiante, volumateurs capillaires) et que vous serez là pour l’accompagner vers ces solutions si elle en a besoin. Vous pouvez aussi l’orienter vers des comptes sur les réseaux sociaux qui ont libéré la parole sur l’alopécie et qui pourront lui être d’un grand soutien.
Cas n°3 : la personne a remarqué son alopécie mais ne vous en parle pas
Parfois, vous sentez que la personne vit mal son l’alopécie mais n’aborde pas le sujet avec vous. Dans ce cas de figure, il est inutile de la brusquer ou de l’inciter à vous parler. En effet, si votre proche n’a pas décidé de vous en parler pour le moment, c’est qu’il ne se sent peut-être pas prêt ou qu’il n’en éprouve pas le besoin sur l’instant. Lorsqu’il aura confiance en lui et qu’il estimera qu’il veut vous en parler, il le fera naturellement.
Peut-être qu’il choisira aussi de ne pas en discuter avec vous et dans ce cas là , ne forcez pas les choses puisque l’alopécie relève de la sphère intime et que personne n’est obligé d’en parler même avec ses proches.
Merci pour votre soutien ! N’hésitez pas à me dire en commentaire comment vous vous gérez cette situation 😉
Soyez-vous même et portez-vous bien ! 🙂
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Je comprend ce que tu dis mais moi j’aurais aimé qu’on me le dise avant, j’aurais pu commencé des traitement et agir sur la cause puisque je l’ai trouvée et j’aurais peut être plus de cheveux et moins de souffrances à l’heure d’aujourd’hui. . .